jouer avec de la cire de bougie

Jeux Sensuels avec Cire Chaude ou l’Art de la Bougie d’Allumage

L’écoulement doux et chaud de la cire qui oscille entre des textures liquides, molles ou fermes est source de fascination et nous avons tous au moins une fois aimé nous en mettre plein les doigts pour donner à cette petite pâte la forme qu’on lui voulait…

jouer avec de la cire de bougie

Odeur particulière, chaleur modifiable et texture douce… Les aptitudes sensuelles de la bougie qui fond ne pouvaient que lui offrir un avenir de choix dans les jeux amoureux et c’est la raison de ces quelques lignes que vous avez actuellement sous les yeux : découvrir comment faire de cet objet antique un partenaire de jeu coquin à la hauteur de sa réputation.

La cire chaude sur un corps qui se cambre doucement à son contact est une pratique largement associée aux joies BDSM, mais comme beaucoup des activités de ce domaine, on peut en adapter les principes pour en faire un doux instant d’échange sensuel aussi bien qu’une séance de soumission dans les règles de cet art tout de noir vêtu…

Pourquoi de la cire chaude sur le corps ?

Un jeu de température et de texture

Lorsque la perle de cire chaude entre en contact avec la peau tiède du corps et qu’il entame son durcissement progressif, le corps ressent alors une petite brûlure discrète mais pointue à l’origine d’une tension dans le corps, d’une contraction… Sur un mamelon courageux, ce dernier se raidira comme sous le coup d’une caresse… Lorsque la cire devient progressivement froide et qu’elle se fige alors sur la peau, de doux frissons parcourent le corps…

Pour mener le jeu des températures encore plus loin, on peut ajouter des glaçons et alterner le chaud et le froid pour encore plus de délice.

L’esthétisme

Jouer avec le feu d’une bougie oscillante nous plonge dans une atmosphère tamisée et chaude, surtout si l’on en fait son unique source de lumière. Les gouttelettes de cire chaude sur le corps dans cette ambiance de flammes vacillantes qui font tourner les ombres sont la garantie d’un moment d’intense sensualité…

Les plaisirs BDSM en douceur

Du côté de celui qui tient la bougie, il y a le pouvoir de domination du bourreau infligeant sa douce torture

Du côté du soumis, il y a l’ivresse de la douleur à venir dont on ne sait jamais l’intensité ni la partie exacte du corps qu’elle va toucher… Et ce sentiment de vertige est encore plus intense si l’on bande les yeux du supplicié !

Quelles précautions prendre ?

Le Choix de la bougie

Le choix du matériel est toujours important quand il est question de plaisir et il faut particulièrement bien se munir en termes de bougie, dont voici un classement par puissance de feu :

  • Les bougies de massage sont les plus douces et l’on ressent à peine la chaleur. Elles sont une bonne entrée en matière mais seront plus axées sur le massage que sur le subtil plaisir de la douleur.
  • Les bougies à cire basse température sont spécialement conçues pour les jeux coquins et préviennent les risques de brûlures. Elles sont souvent proposées dans des couleurs variées pour donner des teintes colorées au corps…
  • Les bougies en paraffine sont celles que l’on trouve le plus souvent dans le commerce et possèdent un point de fusion autour des 50°C (température de fonte de la cire), ce qui en fait un accessoire qui entre pleinement dans le plaisir légèrement douloureux…
  • Méfiez-vous des bougies en stéarine qui ont un point de fusion plus élevé et qui peuvent ainsi provoquer de vives douleurs. Globalement, à moins d’être expert et passionné par ce domaine, évitez les bougies qui fondent peu car c’est signe que leur cire est brûlante.
  • De la même façon, les bougies en cire d’abeille sont à proscrire absolument : outre leur point de fusion élevé, la présence de sucre peut provoquer de belles brûlures.
  • Evitez également les bougies parfumées et les bougies colorées dont les composants peuvent modifier la température de fonte. Si vous voulez des couleurs, utilisez les bougies basse température spécialement prévues.
Quelles parties du corps ?
  • Au début, mieux vaut commencer avec le ventre et le dos où la douleur est plus supportable. C’est un bon moyen de vérifier si le jeu peut se poursuivre. Par la suite, vous découvrirez vos zones préférées qui peuvent varier selon les jours, en fonction de votre humeur.
  • Une fois que vous êtes plus à l’aise, vous pouvez « attaquer » sur des zones plus sensibles telles que les fesses ou les seins…
  • Il est déconseillé de faire couler de la cire chaude sur les parties génitales beaucoup plus sensibles et dont les douleurs peuvent s’avérer insupportables. Si vous décidez de vous y atteler malgré tout, assurez-vous que la température de votre bougie n’est réellement pas trop élevée !
  • Evitez par ailleurs les zones où il y a des poils, car la cire sera très difficile à enlever !
Matériel annexe
  • Ayez toujours avec vous un chiffon humide pour apaiser les brûlures éventuelles et une quantité d’eau suffisante au cas où la bougie vous glisserait des mains…
  • Prévoyez également un plateau, un bougeoir, n’importe quel support pour poser votre bougie après usage…
  • Enfin, si vous portez quelques bouts de vêtements, assurez-vous qu’ils ne soient pas en nylon ou acrylique, car ces matières pourraient fondre et s’incruster dans la peau si une trop haute source de chaleur entrait en contact avec ceux-ci.
  • Choisissez un support qui ne craint pas la cire ou couvrez-le d’une bâche ou autre élément susceptible de protéger votre appartement des éclaboussures de cires dont il est très difficile de se débarrasser.
Déroulement
  • Mettez vous d’accord sur qui fait le « cireur » et qui le « ciré » et assurez-vous que vous êtes tous les deux émoustillés par l’expérience !
  • Pour prévenir toute brûlure, il est recommandé que la peau soit un minimum protégée. Vous pouvez pour cela huiler le corps de la victime en un doux massage d’introduction qui offrira une couche de protection graisseuse à la peau. Par ailleurs, évitez de faire votre session juste après une douche alors que la peau est débarrassée du sébum qui la protège.
  • Une fois la victime prête, allongée et fort dénudée, vous allez pouvoir entamer les brûlantes hostilités. Pour encore plus de plaisir, la victime peut être attachée et avoir les yeux bandés…
  • Le « cireur » doit d’abord tester la cire fondue sur la paume de sa main afin de s’assurer qu’il ne va pas carboniser son partenaire. Il est primordial de prendre en considération la distance de chute de la cire, car celle-ci a plus l’occasion de refroidir pendant 20 cm de chute que 3 cm !
  • La cire doit être répartie sur le corps et il ne faut jamais garder son bras suspendu au même endroit à faire s’écouler la cire sur le même point. La cire accumulée ne se refroidira alors plus et risque de brûler sévèrement la peau. Ayez donc toujours le bras en mouvement.
  • Le cireur doit toujours être à l’écoute du partenaire qui subit. La douleur doit rester une forme de plaisir, pas une torture ! Le jeu sera divinement apprécié certains jours quand d’autres n’apporteront que douleurs et sensation désagréable. Rien ne sert alors d’insister.
  • Une fois que le corps du partenaire aura bien profité des plaisirs de la cire chaude, vient alors le temps où il faut nettoyer… Vous pouvez utiliser vos doigts et en profiter pour donner quelques caresses, mais pour plus d’efficacité et prolonger le jeu, vous pouvez ôter la cire avec un couteau plat de type couteau à beurre à la lame glaciale et non coupante afin de passer au froid après le chaud…

Brûler de plaisir sans se brûler les ailes

Il y a toujours un risque à jouer avec le feu et il faut être particulièrement vigilant pour que le plaisir ne soit entaché d’aucune brûlure. Mais une fois que vous maitriserez ce jeu de la bougie et que vous connaîtrez chacun des petits points faibles et de jouissance de l’autre, vous attendrez les pannes d’électricité de votre quartier avec impatience…

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