Les bonnes raisons d'être fessé

6 Bonnes Raisons d’Être Fessé Expliquées par la Science

Introduction classique et peu contraignante en terme de matériel pour s’initier en relative douceur aux plaisirs BDSM, une fessée parfaitement maitrisée pourra être à l’origine de tout un mélange de sensations délicieuses et nouvelles qui permettront de sortir de l’ordinaire de nos sempiternels préliminaires caressants et buccaux.

Les bonnes raisons d'être fessé

Mais la fessée, par le biais d’une pensée générale sceptique et d’une réputation qui l’habille en noir, n’a pas toute la place qu’elle mériterait. Et pourtant, ses plaisirs sont réels et atteignables par tous et ne sont pas réservés à une élite aliénée à l’esprit bancal.

Alors pour vous apporter quelques preuves que la fessée vaut la peine d’être goutée et que le fouet mérite sa place dans votre coffre à jouets, voici quelques explications scientifiques et cognitives expliquant en quoi la volée de bois vert peut mettre dans le rose…

1) La dopamine : point de rencontre entre plaisir et douleur

La frontière entre plaisir et douleur est beaucoup plus fine qu’on ne le pense puisque dans les deux cas, votre corps recevra son shoot de dopamine, une hormone de plaisir qui s’occupe de gratifier le corps… Une façon de nous aider à supporter cette douleur, un peu comme les bonbons que les pédiatres donnent aux enfants après leur avoir planté une seringue dans le bras…

Ainsi, lorsque vous tendez vos fesses à votre partenaire qui y abat le plat de la main avec force, une hormone de plaisir vient également vous inonder !

2) La part irrationnelle dans la perception négative de la douleur

Comme la douleur est avant tout un avertisseur de la part de notre corps pour nous informer qu’il y a un problème et que, par exemple, il serait bon de retirer la main de cette plaque électrique allumée au plus vite, la douleur est perçue par réflexe comme une sensation implicitement négative.

Cependant, si on la contrôle, qu’elle est créée par la main de son partenaire adoré et que l’on prend conscience de cette particularité propre à la fessée érotique, on peut alors débarrasser son esprit du réflexe de rejet de la douleur et la considérer comme une sensation forte unique, parfois bien plus efficace que le sexe pour lâcher prise et se débarrasser des tensions de la journée.

3) L’afflux de sang dans une zone proche de la zone intime

Lorsqu’une partie du corps est molestée, on note alors que cette zone meurtrie se teinte de rouge. La raison est qu’en claquant la peau, on crée un afflux sanguin dans cette zone. Ainsi, lorsque l’on fouette d’une main tendre mais ferme la croupe de sa moitié, celle-ci rosit petit à petit. Or, l’afflux sanguin dans les terminaisons nerveuses est également le but recherché lorsque l’on s’occupe sensuellement des zones érogènes primaires pour des atteintes de sommets de plaisir plus faciles par la suite.

Voilà pourquoi en claquant les fesses, proches des parties intimes, on participe ainsi à l’excitation de cette zone sexuelle.

4) L’effet de contraste entre la douleur et le plaisir

L’expression « c’est bon quand ça s’arrête » peut s’appliquer à nombre de contextes car nous autres humains fonctionnons beaucoup à la force du contraste. Le sommeil est meilleur quand on est épuisé, un verre d’eau n’est jamais aussi bon que quand on est assoiffé, un morceau de chocolat oublié au fond d’une poche est un trésor quand on a faim et le réconfort est toujours meilleur après l’effort…

De la même manière, après avoir subi quelques gentilles corrections sur votre fessier endolori, les plaisirs de la galipettes seront encore plus exceptionnels et votre extase inégalée.

5) La sensation forte et l’oubli de soi

Nous avons tous besoin de lâcher quelques fois un peu de lest dans nos vies stressantes, éreintantes, où l’on doit faire attention à ce que l’on dit, ce que l’on fait en permanence… Pour se détendre, certains aiment boire un peu d’alcool pour laisser vagabonder leur esprit, d’autres préfèreront se consacrer à la méditation ou aux jeux vidéos…

De la même façon, s’abandonner aux plaisirs de la fessée permet de se libérer de son quotidien en se détachant complètement de tous les codes de conduite de notre société et qui nous obligent à l’exemplarité permanente. C’est la raison pour laquelle la légende qui veut que les hommes de pouvoir les plus sévères soient ceux qui apprécient le plus particulièrement d’être fessés n’est pas dénuée d’une certaine réalité théorique.

6) Le rapport de soumission

Au-delà de la douleur de la fessée, il y a la situation de soumission dans laquelle le plaisir se manifeste à travers l’annihilation de sa volonté. En étant parfaitement dépendant du désir de l’autre, et en l’occurrence de sa situation de fesseur, on se libère de toute contrainte psychologique. Pour certains psychologues, le plaisir que l’on peut éprouver dans cette situation nous renverrait à notre position de nourrisson totalement dépendant du bon vouloir de ses parents…

Dans ce contexte de soumission, il y a ensuite la possibilité d’agrémenter sa fessée d’un scénario coquin qui justifiera la correction en choisissant de mettre l’accent ou non sur l’aspect humiliant de cette punition, selon que l’on est un mauvais élève, un esclave ou la victime d’une policière sadique…

L’importance de la limite

Si la fessée érotique sera donc capable de vous faire vivre des plaisirs délicieux et uniques, il est important de rappeler que dans tout jeu BDSM, il est nécessaire d’établir dès le début certaines imites à ne pas dépasser pour que le plaisir reste le seul maître mot de cette exploration coquine.

Il peut s’agir par exemple de se mettre d’accord sur l’emploi d’un « safe word », c’est à dire d’un mot qui, dès qu’il est prononcé, met fin aux fessées. Car même si la douleur et le plaisir sont séparés par une frontière très mince, il y a des limites au supportable et quelques douces rougeurs, souvenirs d’une soirée riche en émotion, ne doivent pas devenir des hématomes profonds !

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